Effet d’un rayonnement ionisant sur l’être humain

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Rayonnements ionisants: attention danger !

On ne passe jamais une radiologie par plaisir. C’est souvent dicté par une obligation, la nécessité de pouvoir mieux connaître l’étendue du mal qui nous affecte. Elle est prescrite médicalement. Nous savons depuis toujours qu’il n’est pas très bon pour notre organisme de multiplier ces examens et nos praticiens sont attentifs afin d’en limiter le nombre sur une période définie. On imagine donc aisément combien le danger est plus grand encore pour ceux dont c’est la profession d’être au contact de ces techniques et qui, chaque jour, subissent ces rayonnements. Les ouvriers du nucléaire et les professionnels de santé, en particulier les cardiologues, sont soumis à des taux de radiation très supérieurs à la moyenne. Ils se protègent le plus efficacement posssibles par une disposition adéquate des postes de travail, le port de vêtements adaptés… Les doigts, les poignets et les yeux sont les plus exposés avec pour ces derniers des risques de cataractes. L’abaissement des seuils tolérés a permis de réelles avancées en prenant vraiment conscience du problème.

Que risquons nous exactement ?

En fait, ces rayonnements dégagent une puissante énergie qui peut modifier la matière vivante au niveau cellulaire et créer des lésions. Il est évident que l’importance de ces lésions varie en fonction de l’intensité des rayonnements et de la proximité plus ou moins grande de la source d’émission des rayons X. Les effets sur les individus peuvent être immédiats avec des brûlures et des nausées. Mais cela peut être visible plusieurs années après l’irradiation, avec par exemple,  des fibroses ou des cataractes. On peut même, dans ce long terme, avec de fortes doses, craindre l’apparition de cancers, de leucémie ou de malformations héréditaires.  Dans ces cas extrêmes, des rougeurs peuvent apparaître, les cellules sexuelles peuvent subir des modifications et le cristallin des yeux peut lui aussi réagir, en rendant les images bien moins nettes. Il est donc nécessaire de se plier à un traitement énergique avant que les cellules du sang et les voies digestives soient atteintes. En fonction de la gravité des lésions, une guérison peut être envisagée. Le décès, dans certains cas, est hélas inévitable. On remarque aussi des conséquences indirectes des rayonnements comme une anxiété inhabituelle et  des modifications de comportements.

Doses autorisées

Pour une personne passant une radio ou un scanner, on estime la limite annuelle d’exposition à 1 mSV et pour un professionnel soumis indirectement aux radiations à 20 mVS.